Mon parcours (1/5)

Aujourd’hui je me suis décidé à te parler de la préparation de mon CAP métiers de la mode- vêtements flou. (CAP couture, CAP flou, CAP MMVF : c’est le même !) 🙂 Bon alors, faut savoir que je suis nulle pour romancer les choses, j’ai pas de tact et j’suis assez vulgaire, alors si parfois j’suis pas hyper claire faut me le dire… Voilà maintenant l’histoire depuis le tout début.

Après un BAC Economique et Social et 2 ans de licence d’Histoire à la Sorbonne j’ai craqué mon slip, j’ai tout arrêté.  Je me suis posé des questions (pleiiiiin) et je me suis lancé « la dedans »… « Là dedans » c’est un peu vague… Surtout que mon projet d’avenir est plus flou maintenant qu’avant même de commencer cette formation…

Je m’explique : quand j’ai pris la décision de me réorienter je pensais au métier de costumière, j’ai la chance d’avoir mon père qui travaille dans un théâtre en tant que régisseur son et depuis petite j’ai cette envie de devenir costumière qui me trotte dans la tête. Après de longues réflexions j’ai donc pris la décision de me lancer dans une formation pour devenir costumière… j’ai pensé au DMA costumier réalisateur, au DTMS technique de l’habillage (les écoles payantes étant de suite rayées de ma liste pour manque de budget et parce que je refuse catégoriquement d’acheter mon diplôme) mais bon c’était des formations qui demandaient toute des pré-requis en art (MANAA, BAC STII etc.) Puis j’ai pu discuter avec une des directrices de l’Ecole de la Chambre Syndicale de Paris et elle m’a expliqué qu’une costumière c’était surtout une couturière. (Bah oui tout simplement.) Alors je me suis lancé dans la recherche d’une formation pour devenir couturière…

Au début c’était dur parce que je suis assez exigeante : retourner en cours au lycée avec des jeunes de 16 ans (ok j’suis pas vieille mais j’en ai 20 quand même…) c’était inimaginable ! Et en plus il me fallait une formation qui puisse me permettre de travailler à coté (parce que ça fait 2 ans que je travaille à coté de mes cours et que mon petit salaire de baby-sitter et d’animatrice périscolaire est quand même le bienvenuuuuue !)  J’ai donc trouvé une formation parfaite :

Le CAP flou en alternance !

Une école propose ça et pas n’importe la quelle : L’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne ! Ah ouais le plan parfait ! Trop cool ! Mais il faut la trouver cette putain d’alternance, et si t’as pas le beauf’ ou la tante qui peut te faire passer quelque part, c’est dans le cul l’alternance ! (ah oui j’avais prévenu pour la vulgarité, mais c’est quelque chose qui m’enerve..) j’ai passé 8 mois à chercher un maître d’apprentissage, j’ai envoyé des mails, des CV par voie postale, par internet et même en allant moi-même à la rencontre des personnes mais non, rien n’y fait. Bref, je n’ai pas trouvé mon maitre d’apprentissage.

Alors il a bien fallu prendre une autre solution… Solution qui était dans ma tête depuis un petit moment mais qui me faisait peur… Pourquoi ne pas passer le CAP flou en candidat libre ? C’est parfait : je m’organise comme je veux, mes cours et mon job a coté. Comme j’ai eu sacrément peur de me lancer la dedans alone sans base théorique, sans savoir ce qu’il faut pour le diplôme, ni pour les inscriptions ni rien du tout, j’ai fait tout un tas de recherche… et comme j’avais bossé l’été, je me suis pris des cours par correspondance.

J’ai choisi la correspondance avec l’Ecole Universelle.

Et me voilà donc lancé dans l’aventure…

Il faut savoir aussi que comme j’ai déjà un BAC général je n’ai pas à repasser les épreuves des matières générales (ouuuf ! parce que repasser l’épreuve de sport c’est sur ça me fait foirer mon diplôme!) Enfin, depuis le mois de septembre 2015 je prépare mon CAP Métier de la Mode – Vêtement Flou en candidat libre et la vie est plutôt très belle pour moi !

Je te prépare d’autres articles sur le CAP, je parlerai des cours, des inscriptions, de l’organisation, de l’examen et je partagerai tout plein de liens qui m’aident au quotidien ainsi qu’une bibliographie .

Si tu as lu jusqu’ici, MERCIII

Jümie